Édito 

A l’occasion des élections législatives, les électeurs ont très nettement indiqué leur rejet des politiques menées par le gouvernement sortant. Le président Macron a décidé de ne pas tenir compte du résultat de ces élections, et a mis en place un gouvernement pour poursuivre et intensifier sa politique anti sociale. Trois mois après l’issue de ces élections, il est inconcevable que les leçons de ce scrutin n’aient pas été tirées. Dans sa déclaration de politique générale, le premier ministre Barnier, annonce de nouvelles coupes budgétaires qui tout en poursuivant la destruction du service public, vont impacter considérablement et directement les salaires et les conditions de travail de tous les personnels de nos structures de santé privée, publiques et territoriales. 

Les conditions de travail des personnels des établissements publics et privés, et des collectivités territoriales sont extrêmement dégradées et les salaires stagnent. 

Il y a urgence ànous mobiliser contre ces nouvelles attaques que vont subir les personnels des établissements de santé, après les annonces du gouvernement Macron/Barnier qui cherche 60 milliards d’euros d’économie. Ainsi, ils ont choisi d’aggraver encore l’accès aux soins, les conditions de travail et de prise en charge en maintenant les exonérations de cotisations sociales pour les patrons (près de 80 milliards par an), qui privent la sécurité sociale de recettes. 

Le premier ministre Barnier ne répond à aucune revendication des personnels concernant les effectifs et les conditions de travail. Il ressort les vieilles recettes pour éviter de former et recruter : faire appel aux retraités, déléguer des prérogatives médicales aux infirmiers, pharmaciens ou kinésithérapeutes, développer la téléconsultation etc... Pour ce qui est des salaires, il avance de 2 mois l’augmentation déjà prévue du SMIC et ne dit rien sur l’augmentation des salaires. 

L’augmentation générale des salaires demeure une revendication prioritaire et immédiate pour les personnels, face au plan d’austérité et à une forte inflation des prix des produits alimentaires et de l’énergie qui affectent le pouvoir d’achat des personnels. Elle permettra aussi des recrutements pour combler les postes vacants par des emplois statutaires, dans les collectivités territoriales et les services de santé « publics et privés ».

Ne soyons pas dupe de l’opération du premier ministre Barnier qui voudrait, dans le cadre d’une négociation pour « l’amélioration de la réforme des retraites», nous faire endosser son maintien moyennant quelques ajustements.

L’abrogation de la réforme des retraites promulguée de force par l’utilisation du 49.3, et ce malgré le rejet de l’immense majorité de la population, de la jeunesse et des travailleurs est plus que jamais d’actualité ! Il est possible de l’obtenir par notre mobilisation.

Plus que jamais, l’urgence est à la préparation du rapport de force pour l’abrogation de cette réforme qui n’est ni négociable ni amendable, et pour obtenir l’augmentation générale des salaires et l’amélioration des conditions de travail (revendications communes à tous les salariés des secteurs publics et privés).

Le constat est clair ! Les journées d’action ne débouchent sur rien à part démobiliser les salariés. Il est donc nécessaire d’organiser une mobilisation efficace pour gagner sur le retrait de la réforme des retraites mais aussi sur nos revendications.

C’est pourquoi l’Union Nationale des Syndicats de la Santé Privée FO répond favorablement au Comité Confédéral National de Force Ouvrière des 24 et 25 septembre 2024 qui a décidé « d’engager une campagne de mobilisation avec l’organisation d’un meeting à caractère national à Paris avant le débat à l’assemblée nationale » et de « proposer aux autres organisations syndicales l’action commune afin d’obtenir par la mobilisation, y compris par la grève, l’abrogation de la réforme des retraites ».

L’UNSSP FO invite ses syndicats à renforcer nos implantations et développer la syndicalisation. Nous devons nous engager pleinement, avec les unions départementales, pour la réussite du meeting national du 26 octobre qui sera un point d’appui pour la construction du rapport de force que nécessite la situation. Nous devons nous saisir de toutes les initiatives (réunions de syndiqués, assemblées générales, rencontres avec les salariés, tracts, adresses aux usagers, ...) pour discuter de la poursuite de la mobilisation, de la grève pour arracher le retrait de la réforme des retraites et obtenir satisfaction sur l’ensemble des revendications.

Sommaire

 - Edito  page1 

-Meeting Paris 26 octobre page 3 

- Compte-rendu CPPNI HP du 23/09/2024 page 4 

-Compte-rendu CPPNI Prothésistes  Dentaires du 20/09/2004  page 10 

- Compte-rendu CPPNI BASS du 05/09/2024  page 12 

- Compte-rendu CPPNI BASS du 26/09/2024  page 16 

- Tract Salaires 18 - Infos EFS  page 20 

- Infos TPE Santé  page 24 

- Wenibar du 29 octobre  page 26 

- Journées Administrateurs FO  page 28 

- Résolution du CCN  page 29